frame from “La Roseraie" courtesy the artist @ associates
"La Roseraie"
"La Roseraie"
"d’elles je ne peux que mémoire,
sculptée d’écorces et de nuit,
de tangages et de nuées,
arrimé à la terre,
au persistant désir de géographies,
d’éléments et de mythes
/
puis au bord de l’oubli
elle me rendent des paroles mondes,
un horizon de regard,
à la fois
ravissement de la créature,
et demeure,
dans La Roseraie...."
sds, pour Anne-Sophie Emard & Odile Ouizeman
&
"Didascalies"
"Didascalies"
(onglet / tag “ARTISTS”)
rappel / reminder:
"... Didascalie (théâtre)
Une didascalie, dans le texte d'une pièce de théâtre ou le scénario d'un film,
est une note ou un paragraphe,
rédigé par l'auteur à destination des acteurs ou du metteur en scène,
donnant des indications d'action,de jeu ou de mise en scène.
Elle permet de donner des informations, notamment,
sur le comportement,
l'humeur ou encore la tenue vestimentaire d'un personnage.
Étymologie
Le mot didascalie vient du grec .../...
didascalia, enseignement, instruction,
d'après le verbe .../... ,
didaskein, enseigner, instruire. ..."
"les forges d'Héphaïstos continuent de brûler,
le démiurge absent,
l’érosion,
la sédimentation,
Adam cadmon / Adam limon
et la trace, la dépouille,
d’un faire stupéfié,
mélopée des machines
puis les hommes ont creusé des souterrains,
volé le feu,
gratté les pierres,
capturé le soleil,
foré les livres,
compressé les statues,
plié les peintures,
sur leur propre reflet
les ombres, elles, s'allongent,
dans le cratère technicolor,
spasmes cathodiques,
césures syastoliques,
les hommes se battent en s’arrachant des femmes archipels,
se consolant du crépuscule des ateliers,
des sueurs communes,
connivence de bourreaux,
fatigue des pères
les volcans domestiqués,
la fonte des métaux rejoint celle des glaces,
les coulées des alliages instables,
veinules sur les marbres de nos cimetières industriels,
restent les mains sur les yeux secs,
cristallisés dans l'extase spéculaire,
incrustés dans les fissures du visuel,
greffés sur le palpable des images,
fuite horizontale, écoulement vertical
rivetés à nos couches,
nous élevons une main vers la paroi,
cherchant à toucher ces visages,
mémoires constituées,
tremblées par les mythologies récentes, immédiates,
cinéma, femmes, corps, désirs,
mais l’histoire décolle nos rétines,
rappelle nos solitudes vaines,
dictant les jours, dissolvant les nuits
serais-je reconnaître un visage?
saurais-je me le remémorer?
sans images?
sans récits?
suis-je ma propre lenteur, ma propre accélération?
les “espaces hybrides” d’Anne-Sophie Emard ouvrent un lieu où temps, durée et mémoire, sans le démiurge absent, nous confient vers l’humain de l’humain...”
sds, 100609
définition :