nous avons appris que Joseph Paris, cinéaste “aux yeux ouverts”, partenaire & ami d’e.space generic, est souffrant, nous nous associons aux nombreux témoignages de soutien & voeux de prompt rétablissement qui lui parviennent, cela vers la “grande santé”.
Isabelle Fabry Frémaux, iconaute & appui émérite, a su traduire l’élan, le ton & la teneur des messages depuis hier soir.
aussi e.space generic “se joint à tous les amis, les amours, les admirateurs présents et à venir de Joseph Paris pour lui témoigner, du fond de l'âme et du coeur, soutien, rires, amitiés, partage, émotions, frissons, humanité, pensées, délires, jouissance, écriture, messages subliminaux et surtout lui promettre, craché, juré des projets cinématographiques à n'en plus finir et l'envie furieuse (quasi animale) d'en réaliser quelques uns...
avec la patience impatiente de te revoir très vite parmi nous, with love."
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Pour Joseph Paris, donc:
“Le merveilleux faisait tant de bien à ces hommes qui devaient se fatiguer parfois de la règle et de l’éternité. Perdre une fois pied ! Planer ! Errer ! Être fou ! – cela faisait partie du paradis et des ivresses d’autrefois : tandis que notre béatitude ressemble à celle du naufragé qui atteint la côte et qui pose ses deux pieds sur la vieille terre ferme – étonné de ne pas la sentir vaciller.”
F. Nietzsche, Le gai savoir, 382, p. 411, introduction & traduction de Pierre Klossowski, Christian Bourgois Editeur - 10-18, Paris, 1957
"Celui dont l'âme aspire à vivre toute l'ampleur des valeurs et des aspirations qui ont prévalu jusqu'alors, à faire le périple de toutes les rives de cette 'Méditerranée' idéale, celui qui veut savoir par les aventures de son expérience la plus personnelle ce qui se passe dans l'âme d'un conquérant et d'un explorateur de l'idéal, dans l'âme d'un artiste, d'un saint, d'un législateur, d'un sage, d'un savant, d'un homme pieux, d'un devin, d'un homme divinement mis à part, d'ancien style : celui-là a besoin en tout premier lieu d'une chose : la grande santé - cette sorte de santé que non seulement on possède, mais que l'on acquiert et que l'on doit encore acquérir sans cesse, parce qu'on l'abandonne à nouveau, qu'on ne cesse pas de l'abandonner à nouveau, qu'il faut l'abandonner... "
idem supra, 382, p. 411
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site du cinéaste: http://josephparis.fr/
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