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28/02/2010

generic, flux: "Krag" - "The Ring" de / by Jerzy Kucia, 1978


"A pristine new transport-stream recording of Jerzy Kucia's exquisitely beautiful 1978 film, Krąg. The film observes the cycle of leisurely activity in the countryside through a visual language of hypnotic semi-abstraction - at first glance all appears calm on the surface, but chaos lurks around the corner.

Kucia is a genius of film and animation, and this film comes with my highest recommendation - the painterly beauty and texture of each frame, and the depth achieved with the multi-plane technique, form a work as remarkable as anything I've seen (and special mention must be made of Marek Wilczynski's incredible sonic landscape). Kucia's films are all concerned with capturing the inner life and subjective experience, through atmosphere and mood via expressive abstraction, and they yield more and more with each viewing."

liens / links:


credit @ New Art & Hawty Abendsen @ youtube

25/02/2010

generic, flux: session labo @ e.space generic avec Guillaume Baychelier, ce jour / labo session, today


frame video "Bleue",

frame video "Bleue"

frame vidéo "Bleue"


“Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en broderies et des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuit de devant lui.”


Charles Perrault, Barbe Bleue



vidéo & texte / text & video: http://www.baychelier.net/


& 2 photos numériques:


"BLEUE - Ne vois-tu rien venir ?"


"BLEUE - Ne vois-tu rien venir ?"


toutes les images / all images courtesy: Guillaume Baychelier


&

un des “objets” de la session d’aujourd’hui: "LEGENDE"


Bande annonce de "-et pour s'en retourner chez lui, il rentra dans la forêt".

Vidéo présentée pour la Nuit Blanche 2009, Paris.



voir aussi / see also:


generic, flux: "Et pour s'en retourner chez lui, il rentra dans la forêt", de / by Guillaume Baychelier



liens @ generic / generic's links


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24/02/2010

generic, flux: “Simple Present - Future Perfect”, de / by Davide Pepe

Metropolis, M.A.P. RUNNER UP


Runner Up in the Audience Award category of the Metropolis Art Prize 2009.


The camera slowly moves in the course of time describing, in a Magritte way, several heterogeneous urban landscapes. The double narrative register allows an accurate description of the environment and its temporal evolution. The gaze is wondering about the metropolis destiny.


The winning videos in the Metropolis Art Prize 2009 will be screened on the giant jumbotron monitors in Times Square, New York, on DECEMBER 17 2009.



source


site de l'artiste / artist's website

23/02/2010

generic, flux: Dario Fulci, artiste visuel, "honorable correspondant" de la galerie e.space generic @ Bruxelles & Milan


© Dario Fulci, "Textes"

nous avons le plaisir d'annoncer ce nouveau partenariat, Dario est un jeune artiste visuel très prometteur, son regard est aiguisé et sa sensibilité certaine, il contribuera à la recherche de matériaux pour ce blog depuis Bruxelles & Milan, avec certaines de ses productions & auprès des structures culturelles & artistiques.


sur ce post, quelques exemples de ses travaux en cours.


/ Dario Fulci, e.space generic art gallery's "honorable correspondent" @ Brussels & Milan.


we're glad to announce this new partnership, Dario F. is a very promising young visual artist, he is sharp & sensitive, he will contribute to this blog's materials research, with some of his own productions & through the cultural & artistic bodies in Brussels & Milan.


in this post some examples of his works in progress.


© Dario Fulci, "Textes"

© Dario Fulci, "Textes"

&

© Dario Fulci, "Electric Eyes"

© Dario Fulci, "Electric Eyes"

© Dario Fulci, "Electric Eyes"


22/02/2010

generic, flux: Axel Di Chiappari, artiste visuel, rencontre le samedi 27.02


© Axel Di Chiappari, “Souvenir d'une angoisse comme une écharpe (quantité variable)”

images de la série “Souvenirs accrochés au mur”:


/ visual artist, meeting on the sat. 27.02

some works from the “Souvenirs accrochés au mur” (memories on the wall) serial.



© Axel Di Chiappari, “Souvenir d'avoir fait sécher tes larmes




© Axel Di Chiappari, “Souvenir d'une déchirure


© Axel Di Chiappari, “Souvenir de souvenirs (quantité variable)”


© Axel Di Chiappari, “Souvenir d'une insomnie en circuit fermé



21/02/2010

generic, flux: “RELIRE FRANZ KAFKA AVEC JOSEPH MOUTON” @ Beaubourg, Paris, demain soir / tomorrow night

à 19h30 / Cinéma 2 / Entrée libre.

"Dans cette nouvelle séance du cycle « Relire avec… », Joseph Mouton a choisi d'évoquer Franz Kafka:


"J'ai lu Franz Kafka assez tôt dans ma vie, en conséquence de quoi je suis devenu kafkaïen assez vite. Comment peut-on être kafkaïen ? Telle est la question à laquelle j'essaierai de répondre, en faisant apparaître la figure de l'abri, qui est pour moi la figure centrale de l'esthétique kafkaïenne. Quand j'emploie cette expression banale d'" esthétique kafkaïenne", je me rends compte aussitôt qu'elle manque précisément ce qui m'intéresse chez Kafka, à savoir que le projet littéraire est chez lui inséparable d'un projet philosophique et moral ; de sorte qu'il faudrait plutôt parler d'attitude vitale chez Kafka, d'où découle une pratique littéraire non spécifique - id est non réductible aux lois du champ littéraire." (Joseph Mouton)


Projection du film

Le Mythe Kafka

de Karel Prokop / 1995 / 48' / (Un siècle d'écrivains)


Cette évocation filmée de Kafka suit de façon chronologique la biographie de l'écrivain, racontée en voix off et illustrée de différents documents – photographies, manuscrits, films d'archives de la Prague d'avant-guerre – et de quelques entretiens: Max Brod, l'ami de toujours qui révéla son oeuvre, et une nièce, fille de sa soeur préférée. En conclusion, est rapidement évoqué l'immense retentissement de l'oeuvre de Kafka. Mais cette oeuvre, la lit-on vraiment ? Dérangeant quelque peu les idées reçues, les interventions critiques de Marthe Robert, appuyées sur une longue fréquentation de l'auteur invitent à une véritable découverte de l'oeuvre de Kafka.


Auteur d'essais philosophiques, Joseph Mouton est professeur d'esthétique à la Villa Arson. Il a récemment publié Delenda Ouest (Les Petits matins, 2007)."


source


+



Titre du programme: Franz KAFKA

Collection: Mémoire(s) du siècle

Type: débat

Durée totale : 1h 23

Date de création: décembre 2004

Réalisation: Serge GAUTHIER-PAVLOV


Table ronde autour de l'écrivain tchèque Franz KAFKA animée par Daniel CHOCRON (rédacteur en chef et historien du cinéma), avec Gérard-Georges LEMAIRE (écrivain, directeur littéraire), Brigitte VERGNE-CAIN (traductrice et éditrice), Gérard RUDANT (traducteur et éditeur), et Marc de BONO (metteur en scène).

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20/02/2010

generic, flux: “Conversation entre Artavazd Pelechian et Jean-Luc Godard”


source image

en hommage à Chloe Dragna, “vidéothécaire en herbe”, correspondante generic @ Twitter

"Fin de l’entretien paru dans le journal Le Monde, Paris, le 2 avril 1992

Jean-Luc Godard :Comme je suis assez pessimiste, je vois la fin des choses plutôt que leur début. Pour moi, le cinéma est la dernière manifestation de l’art, qui est une idée occidentale. La grande peinture a disparu, le grand roman a disparu. Le cinéma était, oui, un langage d’avant Babel, que tout le monde comprenait sans avoir besoin de l’apprendre. Mozart plaisait aux princes, les paysans ne l’entendaient pas. Alors qu’un équivalent cinématographique de Mozart, Chaplin, a plu à tous le monde.
Les cinéastes ont cherché quel était le fondement de l’unicité du cinéma, une recherche qui est, elle aussi, une attitude très occidentale. Et c’est le montage. Ils en ont parlé beaucoup, surtout dans les époques de changement. Au vingtième siècle, le plus grand changement a été le passage de l’empire russe à l’URSS ; logiquement ce sont les Russes qui ont le plus progressé dans cette recherche, simplement parce que, avec la Révolution, la société était en train de faire du montage entre avant et après.

Artavazd Pelechian : Le cinéma s’appuie sur trois facteurs : l’espace, le temps, le mouvement réel. Ces trois éléments existent dans la nature, mais, parmi les arts, seul le cinéma les retrouve. Grâce à eux, il peut trouver le mouvement secret de la matière. Je suis convaincu que le cinéma est capable de parler à la fois les langues de la philosophie, de la science et de l’art. Peut-être est-ce cette unité que cherchaient les anciens.

Jean-Luc Godard : On retrouve la même chose en réfléchissant à l’histoire de l’idée de projection, comment elle est née et a évolué jusqu’à s’appliquer techniquement, dans les appareils de projection. Les Grecs en avaient imaginé le principe, la fameuse caverne de Platon. Cette idée occidentale, que ni les bouddhistes ni les Aztèques n’ont envisagée, a pris forme avec le christianisme, qui repose sur l’espoir de quelque chose de plus grand.
Ensuite vient la forme pratique, les mathématiciens qui, toujours en Occident, ont inventé la géométrie descriptive. Pascal y a beaucoup travaillé, avec encore une arrière pensée religieuse, mystique, en élaborant ses calculs sur les côniques. Le cône, c’est l’idée de projection.
Après, on trouve Jean Victor Poncelet, savant et officier de Napoléon. Il a été en prison en Russie, et c’est là qu’il a conçu son Traité des propriétés projectives des figures, qui est la base de la théorie moderne sur la question. Ce n’est pas par hasard s’il a fait cette découverte en prison. Il avait un mur en face de lui, et il faisait ce que font tous les prisonniers, il projetait. Un désir d’évasion. Comme il était mathématicien, il en a écrit la traduction en équations.
A la fin du dix-neuvième siècle est venue la réalisation technique. Un aspect des plus intéressants est qu’à ce moment le cinéma sonore était prêt. Edison est venu à Paris présenter un procédé qui utilisait un disque synchrone de la bande image, c’était déjà le principe de ce qu’on fait aujourd’hui dans certaines salles en couplant un disque compact avec le film pour avoir un son numérique. Et ça marchait ! Avec des imperfections, comme les images d’ailleurs, mais ça marchait et on aurait pu améliorer la technique. Mais les gens n’en ont pas voulu. Le public a voulu le cinéma muet, il a voulu voir.

Artavazd Pelechian : Lorsque le son est finalement arrivé, à la fin des années 20, les grands cinéastes comme Griffith, Chaplin ou Eisenstein en ont eu peur. Ils ont estimé que le son était un pas en arrière. Ils n’avaient pas tort, mais pour d’autres raisons que ce qu’ils ont cru : le son n’est pas venu gêner le montage, il est venu pour remplacer l’image.

Jean-Luc Godard : La technique du parlant est venue au moment de la montée du fascisme en Europe, qui est aussi l’époque de l’avènement du speaker. Hitler était un magnifique speaker, et aussi Mussolini, Churchill, de Gaulle, Staline. Le parlant a été le triomphe du scénario théâtral contre le langage tel que vous en avez parlé, celui d’avant la malédiction de Babel.

Artavazd Pelechian : Pour retrouver ce langage, j’utilise ce que j’appelle les images absentes. Je pense qu’on peut entendre les images et voir le son. Dans mes films, l’image se trouve du côté du son et le son du côté de l’image. Ces échanges donnent un autre résultat que le montage du temps du muet, ou plutôt du " non-parlant ".

Jean-Luc Godard : Aujourd’hui, l’image et le son sont de plus en plus séparés, on s’en rend encore mieux compte à la télévision. L’image d’un côté, le son de l’autre, et ils n’ont pas de rapport entre eux, pas de rapports sains et réels. Ils n’ont que les rapports de la politique. C’est pour ça que dans tous les pays du monde la télévision est entre les mains des politiques. Et maintenant, les politiques s’occupent de fabriquer un nouveau format d’image (la soi-disant haute définition), un format dont, pour l’instant, personne n’a besoin.
C’est la première fois que des instances politiques s’occupent de dire : vous verrez les images dans ce format-là, à travers cette fenêtre-là. Une image qui aura d’ailleurs la forme d’un soupirail, cette petite chose au ras des trottoirs . C’est aussi la forme d’un carnet de chèques.

Artavazd Pelechian : Je me demande ce que la télévision a apporté. Elle peut liquider la distance, mais seul le cinéma a la possibilité de se battre véritablement contre le temps, grâce au montage. Ce microbe qu’est le temps, le cinéma peut en venir à bout. Mais il était plus avancé sur cette voie avant le parlant. Sans doute parce que l’homme est plus grand que la langue, plus grand que ses mots. Je crois plus l’homme que son langage.

Entretien mis en forme par
Jean-Michel Frodon pour le journal Le Monde."

source @

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Artavazd Pelechian , “The End”, 1991



"The filmmaker works with his images as if they were a musical score. Around a central theme, he orchestrates variations and modulations that create an impression of a flood of private images arriving from beyond the frame. Pelechian is making a name for himself as a montage filmmaker who tends to inscribe in his works the movement of the world and history. His films are odes, even symphonies that speak about humanity, nature and the cosmos. Man is often seen contending with a strong, encompassing nature that guides, transports and protects him. Pelechian speaks to us about humility and our connection with time. Artavazd Pelechian has been practicing a method of film construction he refers to as «distance montage» since the 60s, in films using either found footage, Our Century or original material, The Seasons. In the early 90s, Pelechian made two spiritual films which are among his simplest and most beautiful productions: The End (1991) and Life (1992), Pelechian's first colour film. In The End, Pelechian transforms footage from a train ride into a metaphor for the shape of a life. Early images of faces on the train give way to landscape, a journey through a black tunnel, and a final emergence into pure white light.”


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Jean-Luc Godard @ “Room 666”, 1982


18/02/2010

generic, partenariat / partnership: blog Transversales, ce jour / today



nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec l’excellent blog Transversales, animé par Valery Poulet, particulièrement dédié à l’image & les formes artistiques qui la questionne, la porte & l’exprime y compris par le texte.

proche de generic, donc.



/ we’re glad to launch our partnership with ‘Transversales’, a blog managed by Valery Poulet, that is particularly dedicated to the image at large and the artistics forms that question it, carry it & express it, including through text.

close to us then.


Transversales: Art, cinéma, musique, architecture, photographie, littérature


quelques posts récents:


Voies sans issues, film Rome plutôt que vous, de Tariq Teguia


Phalènes urbaines, au sujet du travail photographique de Malala Andrialavidrazana


Paysages après la bataille, au sujet du travail photographique de Anne-Marie Filaire


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generic, flux: “Crash - Homage to JG Ballard” @ Gagosian Gallery London, 11.02.10 - 01.04.10



ED RUSCHA

Fountain of Crystal, 2009

Acrylic on canvas

30 1/8 x 36 1/8 inches (76.5 x 91.8 cm)

image courtesy Gagosian Gallery


CRASH - HOMAGE TO JG BALLARD - FEBRUARY 11 - APRIL 1, 2010


I have used the car not only as a sexual image, but as a total metaphor for man's life in today's society.’

JG Ballard


/ “J’ai utilisé la voiture non seulement comme image sexuelle, mais aussi comme une métaphore totale de la vie de l’homme dans la société d’aujourd’hui.


(notre traduction)


“Gagosian Gallery London will present "Crash," a major group exhibition opening on 11 February 2010, which takes its title from the famous novel by JG Ballard.


Ballard's novels stand among the most visionary, provocative literature of the twentieth century, with his ominous predictions regarding the fate of Western culture and his insights into the dark psychopathology of the human race. This exhibition is a response to the enormous impact and enduring cultural significance of his work, following his death in spring 2009. Highlighting Ballard's great passion for the surreal and his engagement with the artists of his own generation, "Crash" includes examples of his specific inspirations as well as works by contemporary artists who have, in turn, been inspired by his vision.


Ballard's first published short story "Prima Belladonna" appeared in 1956, the same year as the celebrated Independent Group's exhibition "This is Tomorrow" at the Whitechapel Gallery, which marked the birth of Pop Art in Britain. It was here, and in the work of Surrealists such as Salvador Dali and Paul Delvaux, that Ballard found the seeds of what he called a "fiction for the present day". With its dystopian depictions of the present and future, its bleak, man-made landscapes and the recounting of the psychological effects of technological, social and environmental developments on humans, his work has resonated strongly among other writers, filmmakers and visual artists. The exhibition "Crash" brings together works by artists tuned to the Ballardian universe, from his contemporaries such as Ed Ruscha, Richard Hamilton, Andy Warhol and Helmut Newton, to younger artists such as Tacita Dean, Jenny Saville, Glenn Brown and Mike Nelson.


The exhibition is organised in association with the Estate of JG Ballard.


List of artists: Richard Artschwager, Francis Bacon, JG Ballard, Hans Bellmer, Glenn Brown, Chris Burden, Jake & Dinos Chapman, John Currin, Salvador Dalí, Giorgio de Chirico, Tacita Dean, Jeremy Deller, Paul Delvaux, Cyprien Gaillard, Douglas Gordon, Loris Gréaud, Richard Hamilton, John Hilliard and Jemima Stehli, Roger Hiorns, Damien Hirst, Dan Holdsworth, Carsten Höller, Edward Hopper, Allen Jones, Mike Kelley, Jeff Koons, Roy Lichtenstein, Vera Lutter, Florian Maier-Aichen, Paul McCarthy, Adam McEwen, Dan Mitchell, Malcolm Morley, Mike Nelson, Helmut Newton, Cady Noland, Claes Oldenburg, Eduardo Paolozzi, Steven Parrino, Richard Prince, Robert Rauschenberg, Gerhard Richter, Ed Ruscha, Jenny Saville, George Shaw, Cindy Sherman, Piotr Ukla?ski, Andy Warhol, Rachel Whiteread, Christopher Williams, Jane and Louise Wilson, Christopher Wool and Cerith Wyn Evans.”



pdf de l’expo / show’s pdf


source @ Gagosian


Gagosian @ Twitter


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Crash: art and JG Ballard collide at the Gagosian gallery


17 February 2010: A new exhibition celebrates the explosive cultural impact of late author JG Ballard. Taking its title from his novel, Crash, it shows works by artists tuned into Ballard's dystopian, often violent universe, from contemporaries such as Ed Ruscha, Andy Warhol and Roy Lichtenstein to younger artists such as Jenny Saville and Tacita Dean.


Crash is at the Gagosian gallery in London"


Roy Lichtenstein, Explosion II (1965)

Photograph: Rob McKeever/Courtesy of Gagosian gallery


Richard Prince, Elvis (2007)

Mike Bruce/Richard Prince/Courtesy of Gagosian gallery


Douglas Gordon, Self-Portrait of You and Me (Jayne Mansfield), 2007

Rob McKeever/Douglas Gordon/Courtesy of Gagosian gallery


Richard Hamilton, Hers Is a Lush Situation (1958)

Photograph: Richard Hamilton/DACS 2010/Courtesy of Gagosian gallery


Florian Maier-Aichen, Untitled (Freeway Crash), 2002

Florian Maier-Aichen/Courtesy of Gagosian gallery


Andy Warhol, Green Disaster (Green Disaster Twice), 1963

Rob McKeever/Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc/Courtesy of Gagosian gallery


Cyprien Gaillard, View of Sighthill Cemetery (2008)

Cyprien Gaillard/Courtesy Laura Bartlett Gallery and Gagosian gallery


source @ Guardian


voir aussi / see also:


"Crash: JG Ballard's artistic legacy


Shortly before JG Ballard's death last year, Iain Sinclair made a pilgrimage to the author's Shepperton semi, a shrine to his surreal tastes and happy family life. A new exhibition of his favourite paintings and of art work he has inspired honours this distinctive vision."


source @ Guardian


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J.G. Ballard @ Wikipedia


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source


source


source


source Wikipedia


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Crash! is a short film directed by Harley Cokliss, based on J. G. Ballard's short story Crash! Starring J. G. Ballard and Gabrielle Drake.


Crash! (1971) Part 1 of 2



Crash! (1971) Part 2 of 2



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compare & contrast”:


Trailer for David Cronenberg's Crash (1996).



Crash (1996) James and Gabrielle at the auto show



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JG Ballard: the great poet of the ‘new bad things


Alex Callinicos celebrates the works of writer JG Ballard, who died last week


Bertolt Brecht, the great Marxist poet and playwright, liked to say, “Don’t start with the good old things but the bad new ones.” In other words, don’t mourn the past, confront the new cultural forms capitalism creates, however degraded and empty.


The writer JG Ballard, who died last week, was the great poet of the “new bad things”.


The names of some of his books and stories convey what drew his imagination out – The Drowned World, Concrete Island, The Terminal Beach, Vermillion Sands, Why I Want to Fuck Ronald Reagan, High-Rise, The Dead Time, Motel Architecture.


Ballard was fascinated by the juxtaposition of the banal and the extreme. Crash (1973), his most notorious work, starts with a huge motor accident at Heathrow.


Vaughan, the driver who causes and dies in it, was trying to crash his car into actress Elizabeth Taylor’s limousine, thereby achieving, via their shattered vehicles and torn bodies, sexual union with her.


Ballard wasn’t interested in exploring the depths of human subjectivity, in trying, say, to understand Vaughan’s inner life and explain his obsession.


Indeed, his characters are usually fairly cardboard. He wrote about the unconscious resonations that large scale processes set off within individuals.


The Drowned World (1962) is, at one level, an astonishingly prophetic novel. It portrays an Earth that, thanks to global warming, is being engulfed by spreading sea and jungle.


But the tension in the book comes from how the surviving humans adapt to this new tropical world.


Reptilian


Increasingly they follow the dictates of the reptilian core of their brains, inherited from their evolutionary ancestors hundreds of millions of years earlier when seas had also covered most of the Earth.


The same kind of direct circuit hooking individuals up to a harsh and strange environment is at work in Ballard’s most famous novel, The Empire of the Sun (1984).


This was based on his experiences as a teenager in a Japanese internment camp in Shanghai during the Second World War. It was later filmed by Steven Spielberg.


Witnessing the cruelty of colonial Shanghai and the Japanese camp made him an outsider in post-war Britain. He felt “marooned in a small, grey country where the sun rarely rose above the rooftops”.


He homed in on the “nightmare terrain of dual carriageways, police cameras, science parks and executive housing, an uncentred realm bereft of civic identity, tradition or human values, a zone fit only for the alienated and footloose, those without past or future”.


Ballard is writing here about the west London suburb of Shepperton, “the reassuring centre of my mind”, where he spent most of his adult life.


It is on this very terrain that the most instructive experiences are to be had. “Rather than fearing alienation, people should embrace it,” Ballard told his friend and fellow writer Iain Sinclair.


Demolishing


“It may be the doorway to something more interesting. That’s the message of my fiction. We need to explore total alienation and find out what’s beneath.”

He wasn’t promising we would discover some secret message of hope or liberation. Ballard wasn’t a political writer in the conventional sense, or even particularly one of the left.


But in slyly demolishing the false consolations of late capitalism, his writing is certainly critical.


One of his best late novels is Super-Cannes (2000), set in an apparently Utopian, ultra-modern business community in the south of France.


Extreme violence lurks beneath the glossy surface. It finds an outlet in the raiding parties that bored executives mount on nearby immigrant neighbourhoods, raping and murdering.


I thought this was quite a good metaphor for liberal capitalism after the Cold War – supposedly finally at peace, in reality pursuing endless wars.


Ballard was too cool a customer, and his writing is too obsessive, to be confined by such a political interpretation. But he was a great subversive, and the world will be duller without him."


© Socialist Worker (unless otherwise stated). You may republish if you include an active link to the original: http://www.socialistworker.co.uk/art.php?id=17749


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liens / links Alex Callinicos: @ King’s College London, @ Facebook

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