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30/04/2010

generic flux: “Salle n°6 tchékov”, de / by Karen Shakhnazarov


via Valery Poulet @ Transversales, blog partenaire generic.


Entre nous


Les histoires de fous finissent mal, mon général : celle-là n’est pas pour faire exception à moins que… Qui c’est ? Faussement étranger au sort des monades qui errent dans un ancien monastère reconverti en asile psychiatrique, à deux pas de la grande Moscou, le docteur Raguine finit par se prendre au Je d’un fou.


Et de se perdre à son tour dans l’infernale machine qui lie pour toujours l’idée même de société à celle de la norme mais encore à l’envers de l’esprit, au décor des folies merveilleuses.


Six personnages. Enquête d’auteur où c’est ?... Les premières images sont celles d’un interrogatoire qui s’attarde longuement sur les visages des « malades », qui ne sont pas d’abord présentés comme tels. Des sourires et des hommes. Des murs. Un instant pour dire l’engrenage trouble qui conduit de la liberté à l’enfermement. Du désir au délire. Et la fuite. L’image est pâle, presque livide et strictement cadrée, qui définit son sujet au sein d’une perspective où se conjuguent cloisons et embrasures où… Sommes-nous au théâtre ? D’emblée, la réalisation pose les jalons d’une invite au voyage dans l’univers tchekhovien, où la scène tient une place fondamentale. Autre lieu et autre temps, l’asile monacal est blanc. Transparent au discours des malades cousus et décousus. Et déjà, l’esthétique de la contagion s’impose dans la composition, qui fait du questionnement le pré-texte au dévoilement du chaos.


Envisagé sous l’angle double du temps et de l’histoire, donc de la métamorphose, l’austère et crasseux hôpital vaut comme le symptôme par excellence du décalage du sujet avec le monde. Des protagonistes en blouses blanches, chargés de mater les malades en haillons gris, voilà l’ennemi. Sommes-nous vraiment au théâtre ? Pour qui sont ces gants blancs qui glissent sur vous blêmes ? Double clin d’œil à la scène et à la nouvelle, l’exposition s’impose et s’attarde. Mais on ne joue pas, ici. On dit. Acteurs professionnels et « vrais » malades se sont donnés le mot, et rien ne permet jamais de distinguer les uns des autres. Miracle de la folie, ces personnages citent tour à tour ceux de la Demande en mariage et autres faits littéraires de l’auteur de Trois farces et plus. Comme dans la nouvelle, les (re)présentations des patients et des médecins ouvrent sur un monde à double entrée, une entrée plus et moins superficielle et politique. Et c’est l’impossible dialogue entre deux instances, qui habitent ce lieu sans faim et sans femmes, qui fait ici l’objet d’un détournement tragique.


Médecin négligent, et indifférent au sort de ses patients, le docteur Raguine les regarde se perdre entre les murs de l’odieuse Salle no 6, dont le mystère transpire par-delà les cris qui s’en échappent. Et puis André Efimytch Raguine se lie d’amitié sinon d’intérêt pour celui qu’on appelle « le prophète », un Gromov atteint du délire de persécution et qui l’invite à remettre en perspective ses propres analyses sur la folie et son traitement in situ. Comme Tchekhov, Raguine n’est pas un médecin comme les autres. D’ailleurs il n’apparaît pas comme tel mais aussi étrange qu’étranger. Son personnage s’impose d’abord par l’absence physique de l’acteur, par le biais d’images portées à l’écran dans le cadre d’un décalage systémique, et qui participe d’une vision ontologiquement problématique du temps et de l’histoire. En fait, Raguine est « celui » qu’on a connu, que des collègues de travail ont croisé, ou dont ils ont entendu parler. L’homme qui « rêvait de porter une caméra » est d’abord une série d’images, d’instants volés à l’intimité d’un homme qui rit, pleure et qui peu à peu s’engouffre dans un monde fascinant.


Où l’image renoue et se joue de la puissance du verbe tchekhovien. D’abord par les séquences de cinéma muet, où la parole s’efface et suscite ainsi la réflexion du spectateur. Par le recours aux enregistrements de la voix du docteur ensuite. Les liens qui se tissent entre image et parole soulignent encore la formidable dialectique de l’autre et du même, en un mot la quête identitaire qui vaut comme l’ultime horizon de la Salle no 6. Quête de soi-même dans l’abîme de la folie d’un autre, où Je ne devient pas tout à fait autre, ment, joue avec lui-même au point de remettre en perspective le normal impensable. Nombreux sont les flashbacks où Raguine, lieu, fauteur et arme du trouble, devient l’objet d’une étude clinique sur les termes de la maladie. Raguine, personnage nietzschéen s’il en fût, rebelle aux lois du corps médical et curieux de celles des corps humains finit lui aussi par perdre l’usage d’une langue normée normale… avant de perdre purement et simplement l’usage de la voix, symptôme de l’aliénation radicale. Et s’il perd au jeu du prophète, c’est parce que Raguine fait le pari orphique de l’intelligence. Il se retourne, mais ne se détourne plus de la maladie qui finit par le condamner à son tour. Héros tragique par excellence, le médecin paie le double tribut de la négligence et d’une manière de destin proprement dramatique. Persécuteur persécuté, le médecin malade n’a pas d’autre choix que d’accepter sa propre condamnation. Cerbère, il devient Sisyphe sous l’œil des témoins impuissants du spectacle et qui sont autant de signes de folie obligée, au sens musical du terme.


Je ne l’est jamais sans être d’autres. Sans faire surgir par sa simple présence – à l’exception des séquences où Raguine apparaît seul et sans paroles – celle d’un autre sous une forme spectrale, devant, derrière, plus loin... Le témoignage liminaire des patients et des médecins est systématiquement dirigé à la fois vers les spectateurs, et vers des témoins silencieux, mais terriblement présents à l’arrière-plan. Des plans rapprochés et qui veulent prendre la mesure physique de la folie et de ses ravages, en passant par les nombreux travellings qui font de l’asile un microcosme mortifère, on ne meurt jamais seul. L’idée même de Relation de soi-même avec l’autre, de l’autre avec un autre et de soi-même avec quelque chose qui pourrait s’apparenter à soi, même est constamment sous-tendue par une solitude paradoxale et problématique, puisqu’elle se dérobe à elle-même. La mystérieuse salle no 6, fenêtre sur l’aliénation du sujet, et donc sur sa formidable solitude, est en fait un lieu de dialogue et d’échanges, une manière de propédeutique à l’introspection géniale et mortelle. Lorsqu’il revêt lui-même la camisole de force, Raguine signifie précisément l’inévitable contagion de la maladie pour qui veut la regarder en face, mais aussi la radicalité du texte et donc, de la Relation au sens premier du terme, de l’échange verbal qui, parce qu’il unit deux êtres l’un à l’autre, ne peut pas ne pas bouleverser l’équilibre du rapport de l’autre et de lui-même. A fortiori dans un univers où le rapport à l’autre est systématiquement régulé, mis à l’épreuve et passé au crible du soupçon.


La Salle no 6 vaut ainsi comme la métonymie du non-lieu, du lieu même de l’exclusion et de la paranoïa du Système. C’est, à la fois dans la nouvelle et dans les adaptations qui en ont été faites, la forteresse d’une solitude imprenable et de l’impossible différence. C’est, en un mot, le paradigme de la dissidence politique, de l’impensable à la fois social et politique. Et la catabase du docteur vaut comme un voyage à rebours des folies ordinaires. C’est l’occasion d’une réflexion courageuse sur les rapports entre création et folie, dont on sait à quel point ils ont obsédé les contemporains de l’auteur de la Salle no 6. C’est un « prophète », et non un huissier qui guide Raguine sur les sentiers de l’aliénation. Un homme qui cite les grands poètes, un « philosophe ». Un mage rimbaldien et un voyant hugolien, qui annonce la grande folie rationnelle du XXe siècle et sa pulsion destructrice.


Procès – au sens brownien – en réhabilitation de « la » folie, le film donne à la nouvelle une épaisseur inédite en creusant plus avant l’exploration de la maladie par le biais de l’image et des voix. Par le recours aussi à la caméra libre qui se joue délibérément des tremblements d’une image qui vaut comme le reflet du vacillement du sujet et, partant, des personnages. L’adaptation permet, en particulier par le biais des voix et des flashbacks, d’exprimer un rapport extraordinairement problématique au temps et à la métamorphose. Cette adaptation réussit à dire l’impossible coïncidence du sujet avec lui-même dans le monde. Il n’est autre lieu, pour se connaître soi-même que l’autre. Et il n’est sans doute d’autre liberté possible à cette condition, que celle de l’exclusion du monde. La différence vaut à l’intérieur du Système – métaphorisé par l’institution psychiatrique – comme l’insigne de l’aberration et suscite, en tant que telle, sa propre destruction. Le « prophète », intellectuel brillant, poète « avant-gardiste » et qui se situe dans le hors-champ de la dictature de la Raison est à l’image du médecin dissident. Il est l’intrus, l’ennemi public par excellence. Et en dehors du cadre de l’échange verbal avec son semblable, sa parole n’a pas de sens. Il en va de même de ses actes, comme en témoigne la séquence moscovite où le Joueur Raguine dilapide sa fortune et sa santé en dépenses inutiles, à la manière d’un héros dostoïevskien.


Et dans ce monde où l’humanité ne vaut que par sa conformité à l’idée systématique de l’être et de sa fonction, le sens est une énigme fantastique, que l’art théâtral seul est susceptible de révéler. Au-delà de l’indistinction formelle des acteurs et du personnel réel de l’asile, voulue par le réalisateur et co-scénariste Karen Shakhnazarov, c’est l’écho du théâtre dans le tissu visuel de l’image qui est l’indice d’une volonté d’ironie tragique dans Salle no 6. Dignes héritiers de la méthode Stanislavski, les acteurs accordent une égale importance au dit et au non-dit. A l’expressionisme et à l’absence, voir à la transparence de l’expression. L’effet en est des plus troublants, surtout lors des dernières séquences où les visages des malades, figés, butés se dévorent avant d’entrer dans une drôle de danse macabre pour fêter Noël, et le grand Saint Nicolas qui veille de loin sur l’asile de fous. La symétrie du cadrage est, là encore, extrêmement frappante. Elle permet de prendre la double mesure du contrôle des corps et des esprits mais, aussi, de l’insoutenable séparation des uns et des autres, des hommes et des femmes. Des femmes qui n’apparaissent finalement que comme témoins très extérieurs, prostituées ou filles de joies, mères et filles à l’extrême fin. A la fois comme secours et recours à l’impossible humanité de l’asile fou. Et de rire, comme un masque dans un jardin d’enfants…


(nos emphases)



Axelle Girard pour Transversales


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Réalisateur: KAREN SHAKHNAZAROV

Scénariste: ALEKSANDR BORODYANSKY & KAREN SHAKHNAZAROV

Ecrivain: ANTON TCHEKHOV

Directeur de la photo: ALEKSANDR KUZNETSOV

Monteur: IRINA KOZHEMYAKINA


& rhizome generic:


bande annonce / trailer:



credit GHJKLMNOPQ @ dailymotion


La salle n°6 d'Anton Tchékhov, texte intégral / full text


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liens / links:


Transversales @ generic

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29/04/2010

generic, flux: “Le Camp” de / by Ariane Michel @ Galerie Jousse Entreprise, 29.04 - 29.05.10


“Le Camp, installation de trois projections vidéo, propose au visiteur de s'installer dans une réalité aux confins du rêve et du cauchemar: au milieu d'une nature plate, un campement. L'air y est envahi de moustiques.


La seconde exposition personnelle d'Ariane Michel à la galerie Jousse Entreprise va être inaugurée dans notre nouvel espace du Marais au 6 rue Saint Claude, Paris 3éme, le jeudi 29 avril de 16h à 21h.


Le Camp propose au visiteur de s'installer dans une réalité aux confins du rêve et du cauchemar: au milieu d'une nature plate, un campement. L'air est tapissé de moustiques. Le visage carapaçonné derrière des filets verts, des humains travaillent à leur survie mais tentent d'autres activités: un indien débite de la viande fraîche, il y a des enfants, un feu, un chien. Toujours les moustiques sont là, veilleurs avides, en multitude.


Que ce soit au travers d'installations, de performances ou de projections vidéos (ou film) le travail d'Ariane Michel démontre une recherche permanente d'expériences sensorielles. Ariane Michel, née en 1973 à Paris où elle vit aujourd'hui, est diplômée de l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Paris). Son projet le plus récent, The Screening, a été présenté dans le cadre d'un «Art Statement» à la foire Art Basel 38. Son travail circule dans le champ de l'art et dans celui du cinéma, de l'Atelier du Jeu de Paume (Paris) au FID Marseille, du MoMA (New York) au festival de Locarno.


Son dernier film, Les Hommes (95 min), Grand Prix de la compétition française au FID Marseille 2006, est sorti dans les salles françaises en 2008. En 2009, son travail a fait partie de l'exposition «Entre temps» une décennie d'art français dans les collections du Musée d'art moderne de la Ville de Paris, présentée à Rio de Janeiro.

En 2010, une exposition personnelle lui est aussi consacrée à l'Espace Croisé (Roubaix) ainsi qu' à la Fondation Ricard, Paris (du 8 avril au 12 mai 2010).



source texte & images : Paris-Art


pdf @ jousse entreprise


site de l’artiste / artist’s website: http://arianemichel.monsite.wanadoo.fr

@ myspace


voir aussi / see also: “Ariane Michel : dompter le regard”, par Magali Lesauvage @ fluctuat.net


voir Ariane Chemin @ generic:


generic flux: “Paleorama” de / by Ariane Michel @ Fondation d’Entreprise Ricard 07.04 - 12.05.10 & Jousse Entreprise

Galerie Jousse entreprise

6, rue Saint-Claude

75003 Paris 3e

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27/04/2010

generic, flux “ALIVE”, expo. de / show by Lydie Jean-Dit-Pannel @ Videochroniques 05.05. - 03.07.10

ALIVE.

LYDIE JEAN-DIT-PANNEL


VERNISSAGE le mardi 4 mai à partir de 15 heures

EXPOSITION du 5 mai au 3 juillet 2010

OUVERTURE du mardi au samedi de 14 à 18 heures

event @ Facebook


"Rien ne peut arrêter Lydie Jean-Dit-Pannel si ce n'est une immense aiguille qui la fige comme pièce de collection, aux côtés des milliers de choses qui constituent son oeuvre. Et cette démarche qui consiste à rassembler l'intime, le secret, l'exotique et l'ailleurs, confère une dimension inépuisable, 'increvable' à cette artiste, chez qui tout prend forme sous le signe du renouvellement.


De l'Amérique du Nord à Bornéo, des rues de Tokyo aux temples du Cambodge, LDJP part à la poursuite de toutes les images, celles qui sucitent l'amour, surtout l'amour, et la haine qui sera ici mal aimée. De tout cela il est question dans ses dispositifs, ceux qui invitent à ne pas déranger car cette femme tourne seule, ceux qui rêvent de prendre vol, de migration, pour mieux faire corps avec ce qu'est LJDP : Butterfly Heaven. (...)


Stephen Sarrazin, Tokyo, novembre 2008

Commissariat : Édouard Monnet


vidéochroniques

BP 52353

1 place de Lorette

13213 Marseille Cedex 02


liens / links Lydie Jean-Dit-Pannel:


site de l’artiste / artist’s website: http://www.myspace.com/panlogon


@ Facebook - voir / see ALIVE. @ Galerie Pascal Vanhoecke, @ ENSA Dijon

+

Article d'Agnès Girard sur Lydie Jean dit Pannel, 11/03/2010, Oh, my dog !


image courtesy Lydie Jean Dit Pannel



Videoformes


Bing Bang


@ Paris Art, @ Ars Numerica,


Wharf


videos @ google


Lydie Jean-Dit-Pannel, et vous, qu'avez-vous perdu ?



LostDogConnection?

LostDogConnection est une oeuvre d'art virtuelle ouverte à tous, inspirée du travail de l'artiste AURELE.

Cette oeuvre est d'abord une collection : la collection de toutes les réponses à une question simple mais profonde :

"Et vous, qu'avez-vous perdu ?".

Chacun peut consulter, partager et enrichir cette collection de témoignages sur les sites communautaires les plus visités : Facebook (page LostDog Community), YouTube (chaîne LostDog Channel) et Twitter (fil LostDog Post).

La collecte des réponses a démarré le 1er mars ; aucune date de fin n'est prévue.

LostDogConnection se donne d'abord à voir sur Internet.

Du 17 mars 2010 au 22 mars 2010, LostDogConnection sera à la Foire d'Art Contemporain ART PARIS + GUEST, au Grand Palais, sur le stand de la Galerie Nathalie Gaillard qui représente AURELE.

En 2010, LostDogConnection ira jusqu'à Shangaï, à l'Exposition Universelle."

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26/04/2010

generic, flux Aï Kitahara @ Frac Centre, 23.04 - 28.05.10 & @ Galerie Bertrand Grimont: “When a place is moving” 27.03. - 15.05.10



Frac Centre


Exposition : 23/04 - 28/05/2010

Vernissage: 5 mai 2010

17h : au CHD Daumézon

18h30 : au FRAC Centre


"Aï Kitahara a été accueillie en résidence au CHD Daumezon (Fleury les Aubrais) du 15 novembre 2009 au 5 mars 2010.


Aï Kitahara développe un art du volume et de la surface. Son œuvre réfléchit une « topologie » de l’entre-deux. Elle utilise l’installation, la maquette, le dessin… Un thème est omni présent dans son travail depuis plusieurs années : la notion des limites spatiales (architecturales, territoriales...). Ses travaux visent à matérialiser des architectures non visibles, des architectures psychologiques et sociologiques. « Par ses limites, une espace protège en même temps qu’il emprisonne » (Aï Kitahara). La part la plus récente de son travail traduit un questionnement sur la relation entre l’architecture et l’art présenté dans l’espace architectural. Dans la série « Démolir – reconstruire », notamment, l’architecture est » démembrée » et recomposée sous forme de maquette. Dans ces expositions, c’est l’architecture qui contient l’art mais c’est l’art qui recompose l’architecture de l’exposition.


La résidence d’artistes du CHD Daumezon


En 2008, une résidence d’artistes dans le domaine des arts plastiques a été mise en place au CHD Daumezon (Fleury les Aubrais). Elle associe, dans le cadre d’une convention de jumelage le CHD Daumezon, le FRAC Centre et depuis 2009, l’Ecole supérieure d’art et de design d’Orléans / IAV. Ce programme de résidence bénéficie du soutien de la Région Centre et de la DRAC Centre et de l’Agence Régionale d’Hospitalisation Centre.


Cette résidence a pour objet de rendre présente la création au plus près des patients et du personnel hospitalier, de les concerner dans la durée et de leur faire appréhender une démarche de création.


Elle s’inscrit pleinement dans la démarche du FRAC Centre : soutien aux artistes, valorisation du processus de création artistique, médiation de la création artistique contemporaine auprès de publics spécifiques, ici les publics fréquentant le CHD, tant les patients, que les soignants ou les visiteurs. En tant qu’opérateur culturel, le FRAC Centre a accompagné l’artiste Aï Kitahara tout au long du projet.


L’Ecole supérieure d’art et de design d’Orléans / IAV est le nouveau partenaire culturel de cette résidence. Ateliers, rencontres et visites seront organisées sur les deux sites, FRAC Centre et CHD Daumezon.


Aï Kitahara


Né en 1966 à Kanagawa, Japon, Aï Kitahara a étudié à l’Université d’arts de Musashino (Tokyo, 1990), à l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble, à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques (Paris) et à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes (Post-diplôme, 1994-95). Elle vit et travaille à Paris et à Vallières-les-Grands. Elle a exposé à la Shiseido Gallery (Tokyo, 2007), au Centre d’art contemporain Bouvet Ladubay (2008), à la MK2 Gallery (Tokyo, 2009), à la galerie Chez Valentin (1997). Elle est représentée par la galerie Bertrand Grimont (Paris) et la MA2 Gallery à Tokyo."


liens / links:

Galerie Bertrand Grimont



image Aurélien Mole, courtesy Galerie Bertrand Grimont



image Aurélien Mole, courtesy Galerie


Bertrand Grimont


@ facebook

&

Vues d'exposition d'Aï Kitahara, crédits Aurélien Mole, 27 new photos”


liens / links: Galerie Bertrand Grimont @ generic & Aï Kitahara @ generic


&


Frac Centre


CENTRE HOSPITALIER DEPARTEMENTAL GEORGES DAUMEZON DE FLEURY-LES-AUBRAIS


http://www.iav-orleans.com/


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