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02/04/2010

generic, flux: France Culture / Fiction: Le château de Franz kafka, adaptation de Stéphane Michaka

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partie 1 samedi 03.04.10 & partie 2 le 10.04.10


Arrivé la nuit dans un village anonyme, K., un arpenteur qui dit avoir été recruté par le Château, se trouve confronté à une administration aux voies impénétrables. K. chemine dans le village jusqu'à l'épuisement, croyant percer à chaque étape le mystère d'un pouvoir qui se tient caché...”


Réalisation : Cédric Aussir


(°) source en bas de post


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Au seuil du “Château” avec Franz-Culture


Le Château comme si vous y étiez. Circulez, il n’y a rien à voir mais tout à écouter. Intensément comme seule la radio le permet, avec une acuité et une concentration particulières, en offrant une oeuvre dans ses moindres respirations. Franz Kafka y reconnaîtrait les siennes. Jugez-en par vous-même ce samedi soir à 20h et le 10 avril pour la suite et fin à la même heure, soixante minutes durant, sur France-Culture évidemment, où d’autre. Un vrai travail de création que cette pièce radiophonique : elle a mobilisé 25 comédiens et une équipe technique durant plusieurs semaines pour un résultat très inventif, imaginatif, l’une des premières fictions de Cédric Aussir, 28 ans, un fou de Kafka. Il est vrai qu’ils ont eu le bon goût, et l’esprit de sacrifice, d’enregistrer les trois quarts des textes en hiver et en extérieur. Le souffle haletant des comédiens en marche se mêle au crissement de leurs pas sur la neige, au grain sonore du bois qui craque… et parfois à des sons artificiels concoctés par la bruiteuse Sophie Bissantz. Mais le chant téléphonique parasité (”le couinement de Donald Duck mélangé avec un bruit de connexion Internet” précise le script) doit beaucoup à un mixage de Lux Aeterna et d’Atmosphères de György Ligeti (ce qui n’aurait pas déplu à Stanley Kubrick, qu’il repose en paix). Quant aux intérieurs, outre quelques studios à Radio France, ils ont été enregistrés tout près à la Maison de Balzac et dans une salle du lycée Molière. Pour ce qui est du panoptique, de l’Auberge des Messieurs… Il suffit de prêter l’oreille à l’inextricable grandeur de l’administration et l’on entend l’étrange plainte des lois lorsqu’elles se savent elles-mêmes victimes d’un épouvantable abus.


“Tout l’enjeu de cette adaptation était de faire une fiction sans aucune narration, sans l’équivalent d’une voix off. A l’exception des premières phrases du roman, tout est mis en dialogues, en jeu, en silence, pour restituer l’atmosphère étrange et oppressante du Château” souligne Stéphane Michaka, l’adaptateur du roman, qui revendique une liberté dont il ne s’est pas privé puisqu’il a parfois réécrit Kafka. Pour la fin, c’était tout indiqué car, on s’en souvient, celle-ci était restée ouverte en raison de son inachèvement (c’est le troisième de ses trois grands romans, publié deux après sa mort en 1926). Alors pourquoi pas cette fin-là qui voit l’arpenteur K. rester au village sans avoir naturellement jamais accédé au château du comte Westwest ? Cette fin vient défier celle qui fit autorité dans les nombreuses adaptations cinématographiques, théâtrales ou télévisées du Château à la suite de celle adoptée par Max Brod pour la scène en 1953 et reprise aussitôt par Ingmar Bergman (la parabole “Devant la loi” qui figure dans le chapitre “Dans le cathédrale” du Procès). Mais le reste… Ca se discute. De même pour la traduction.


Après en avoir lu plusieurs, Stéphane Michaka a fait la sienne propre tout en reconnaissant être angliciste et non germaniste !“Je n’ai pas cherché à moderniser à tout crin : les dialogues de Kafka, tels quels, passent très bien dans la bouche des comédiens, et sont souvent très beaux en allemand. C’est pourquoi j’ai repris certaines répliques en langue originale.” Une musique qui ressemble à ça :” Ihre Taten werden vielleicht / draußen im Schnee auf dem Hof tiefe Fubpuren hinterlassen, mehr aber nicht !” Le roman est resté tout au long du travail leur vade-mecum même si il a dû passer du temps enfoui sous la neige. N’empêche qu’il n’y a pas tromperie, c’est marqué dessus : ”Librement adapté de…” On en attraperait froid rien qu’à les écouter. Ca vaut vraiment le détour. D’autant que les deux enregistrements resteront en libre écoute sur le site de France-Culture pendant une semaine après leur diffusion. “K.: Et quand est-ce qu’il viendra, Pepi, le printemps ?“”


(nos emphases)


source


+ @ (°) France Culture, & aussi


info sourcée: http://twitter.com/france_culture

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Franz Kafka The Castle



credit: vittapedro @ youtube


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The Castle


“Short video work I made not long after reading Kafka's "The Castle".

Was exhibited at Catalyst arts as part of my 2nd year of my BA in Fine and Applied Arts at the Belfast Art College.”



credit: psychicsoviet @ youtube


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@ INA: Festival d'Avignon : présentation de la pièce "le Géomètre et le messager" tirée de l'oeuvre de Franz KAFKA "le Chateau".


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anecdotiquement: http://www.ricardobofill.com/en/5685/architecture/Kafka-Castle.htm


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